1. |
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Dans ma prison de vidanges, j’me questionne
Combien plus d’êtres humains peuvent s’y empiler?
Des gens se masturbent devant des chevaux, devant des enfants et devant de la merde
Yen a qui aiment voir brûler des gens, pouvez-vous croire ça un instant?
On a des pilules pour bander, trop habitués aux déshabillés
La femme, une bébelle comme une autre
Pas d’érection dans un lit de coke
Et puis je pense au futur
Sentez-vous les ordures?
Ça va être sale
Un berceau rempli de sex toys
Des boules qui allaitent pu mais qui tiennent
Meetings de cul sur internet, Rock stars et lunettes de soleil
De la nécessité au progrès jusqu’à l’obscurantisme sexuel à l’école
J’hèle mes relents d’dépotoire
J’ai besoin d’un temps mort
Parce que ça va être sale
Merci. Je suis maintenant libéré,
Je me sens vivant de me branler
Devant tout ce que je peux imaginer
Les phantasmes, dictent mes contacts sociaux
Je suis vrai.
Merci. De m’y faire penser.
Tous ces gens avec qui je pourrais baiser
Je suis diverti par l’envie
Merci pour la liberté
Je ne peux qu’imaginer
La fausse sceptique qui se dessine
La grande évolution de l’espèce
Le soleil n’a pas fini de brûler
Ça va être sale
Ca ne peut qu’être sale
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2. |
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Tanné des rats qui veulent ronger le navire,
En espérant peut-être le voir couler
Tanné de l’ennuie, comme unique certitude
Tanné de mon désir de m’ennuyer
Cerné par la fatigue
Fatigué d’être cerné
J’ai besoin de shows, de repartir en tournée
Mais la scène est morte, on a crié tout seul
À travers notre confort hésitant
Le bonheur me fait mal
Comme unique exception
Le bonheur me fait mal
Son incompréhension
J’ai de l’amour sale en trop, un topo, dans ma peau
Dans le trop plein d’amour propre et de rêves qui se démêlent,
Bête, Égaré, l’air agar, je manque tous les trains, la gare est loin
On dirait que si j’veux vivre d’art, va falloir j’vende un rein
Ya pas de formules gagnantes
Pour faire ce que l’on aime, en restant intègre,
Et de l’argent en même temps
L’agent, le bookeur, ou le con à la merch
Ca c’est tout nous autres en même temps
Le bonheur me fait mal
Comme unique exception
Le bonheur me fait mal
Son incompréhension
Je suis nostalgique d’hier comme de demain
En espérant comprendre ce qui me lie si fort les mains
Les « si tu veux tu peux », sont si loin dans mon dos
Est-ce que j’ai honte de désirer l’idéal, l’exception?
L’incertitude de l’avenir qui revient
Le regard social face à ce qu’on fait de ses mains
Les réers, la retraite, la routine
Qui est l’exception?
L’incertitude de l’avenir qui revient
Le regard social face à ce qu’on fait de ses mains
Les réers, la retraite, la routine
Qui est l’exception?
La société ne veut plus d’exception.
Ce bonheur, n’est pas le miens
Ne comble plus mon cœur
J’ai envie de vivre
Plus loin que le bout de mon nez
J’ai envie de vivre
Mais, j’ai aussi envie d’être aimé
Je suis Mauvais Joueur
Et le resterai
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3. |
Erreurs planifiées
04:03
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Mes nuits sont trop courtes
Mes journées sont trop longues
Je garde certaines choses pour moi
Je le sais que t’en fais autant
Parfois j’me sens amorphe, étranglé par le temps
Pourtant on se croise les doigts,
On oublie d’avoir peur ou on oublie de se plaire
Ou oublie d’oublier
Qu’est-ce qu’on fait
Qu’est-ce qu’on se dit
Si un jour on s’aime plus?
L’instant de se retrouver, parfois on s’est déjà perdu
Est-ce qu’on se colle ou se blesse
Comme de vieux amis?
Est-ce juste l’amertume de vieillir
Ou bien je m’attache à l’ennui ?
Je broie du gris.
Le divan est vicieux, comme les cercles sous nos yeux
À quand une discussion, qui finira sans larme?
Ces temps-ci, je préfère les jeux vidéo que mes jours de pluie
Ça ne nous ressemble pas,
On se connait bien mais tellement mal
Y penses-tu ,
Si un jour on s’aime plus?
Parfois se raconter notre journée, c’est plus dur que de ne pas parler
Et on se coupe, sur l’orgueil, comme sur du papier
Quand l’un va bien, l’autre va mal.
J’ai du mal à me motiver,
Je broie du gris.
Dis-moi que ça va bien tant que nos regards ne se fuient pas
Ya des portes partout mais j’ai perdu ma volonté et la moitié de mes amis
C’est peut-être la routine
Les gens qu’on aimerait chacun rencontrer
Nos parents, le mi vingtaine qui semble vouloir nous narguer
C’est peut-être notre cynisme, notre avenir
Ma passion ou nos passe-temps
Mais je n’arrive toujours pas à savoir si on est semblables ou différents
Mais qu’est-ce tu feras?
Ou bien me diras
Si un jour tu m’aimes plus?
Je me fou bien de qui a tort
C’est surement toi qui a raison
Mes amis sont de mon bord
Et les tiennes ; elles t’appuient
Insatiables et fatigués
On aimerait faire des erreurs planifiées
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4. |
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Nouveau rapport de collusion
On ouvre une autre commission
Même si l’opinion publique parle
Ya aucunes briques juste un fanal
Ya juste des mots
Pour se remettre en question, déplorer les cancers
Pour avoir plus que nécessaire, pour cette impuissance, même sincère
J’me sens comme un oiseau, tombé de son nid
J’trouve pu de sens à la vie, je fixe le ciel et je gémis
Dégoûté d’être ici…
Cette bulle de vide est mon lit de mort,
Les contradictions,
Me poussent à bout
J’ai les yeux pleins d’eau
Les veines qui tremblent
Je veux que mon monde change
La gorge en feu
Je souhaite m’arracher les yeux
Oui, j’ai les yeux pleins d’eau
Les contradictions,
Me poussent à bout
J’ai les yeux pleins d’eau
Une gauche en fractions
Le privé est partout
Prends un numéro...
L’attente va être longue
T’as pas fini de pleurer
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5. |
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Est-ce que j’hallucine,
Ou c’est normal?
On abandonne la cause sociale
On ose nous dire, de nous la fermer
Quand c’est notre futur, avec lequel vous jouez
Tant éloignés de la réalité
La rhétorique est encore loi
Comme les politiques réfractaires
Des zélotes du lobbyisme
Qui dirigent toutes les finances publiques
Des erreurs justes, des erreurs
La soif ne justifie rien
Et on s’attend même pu à du changement
On espère des politiques pour l’environnement
On se fou de vos termes « responsables »
Ou que t’appelle ça ; du développement durable
Moi je sais que l’hiver est bien plus court
Que la biodiversité se réduit tous les jours
Que la brutalité policière,
Devient une chose coutumière
Pour instaurer une justice, qui avantage encore les plus riches
Des erreurs justes, des erreurs
La soif ne justifie rien
Des erreurs justes, des erreurs
Les faits sont devant nos yeux
On courbe l’échine, face à un regard insidieux,
Face au néo libéralisme
On laisse s’éteindre, le collectif
Et l’écart qui grandi entre les générations
Trop de vieux qui sont encore moins aptes à voter que des enfants
Ya tellement de différence,
On a beaucoup plus de place dans le débat
Face à l’horloge qui brûle
Et la marchandisation de l’espoir qui sonne le glas
Des erreurs justes, des erreurs
Des erreurs, juste des erreurs
La fin de ne justifie rien
L'Hospice est un bureau de vote
Je veux rêver plus que vous
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6. |
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J’ai de la merde dans la tête, de la suite dans les idées
Les mêmes mots qui se répètent sans créativité
Des toons de pub, des défaites, des éphètes éphémères
Comme un semblant de café qui te laisse un goût amer
J’ai de la merde dans la tête
J’ai de la merde dans la gorge, plus rien à raconter
Je me sens comme une volaille qu’on aurait trop shootée
Des albums d’or, qui prônent la déchéance mentale
Même le punk s’émiette en hypocrisie verbale
J’ai de la merde dans la tête
Je me cherche une raison d’être
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7. |
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Prisonniers de nos gestes et coupables
Du sang partout autour de la table
Trop d’estomacs vides,
Ou trop de pleins,
Moins de raisons que de ciment
Pourtant, personne n’en dément
Libérés de nos pulsions et de nos actes
Le progrès perd soudain son air affable
Les yeux injectés de sang,
On aimerait contrôler le temps
Mais ce petit pas qu’est l’homme
Laisse place à un désert de sang
J’aimerais pouvoir croire en plus,
Donner un coup dans la ruche,
Mais ma patience qui s’effrite,
Il ne reste que la musique
J’aimerais pouvoir croire en plus,
Donner un coup dans la ruche
Mais il ne reste que la musique
Peu d’amour et peu d’éthique…
Les nouveaux développements s’étendent
Les boisés rasés sans aucune conscience
Pour un centre d’achat,
Ou des maisons toutes pareilles
Les promoteurs se lèchent les doigts
Moi mon cœur, lentement se noie
J’aimerais pouvoir croire en plus,
Donner un coup dans la ruche,
Mais ma patience qui s’effrite,
Il ne reste que la musique
J’aimerais pouvoir croire en plus,
Donner un coup dans la ruche
Mais il ne reste que la musique
Peu d’amour et peu d’éthique…
J’aurai crié, brandi le blanc tout comme le noir
Mais des imbéciles, y’en a partout, plus qu’on aimerait y croire
Comment peut-on être à ce point dénué de jugement et se retrouver président?
La démocratie est belle, et bien morte dans son nid.
J’aimerais pouvoir croire en plus
Mettre le feu à la ruche
Mais je suis comme un malade
Attendant le pronostique.
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8. |
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L’herbe est plus verte ailleurs,
Faut faire le nécessaire
Pour arrêter nos mains
De trembler pour un rien
Parle-moi, ya tu quelque chose dans cette vie,
Autre qu’envier son meilleur ami?
Parle-moi, toutes ces choses éphémères sont là
Pour combler ce que t’as pas
Je ne veux jamais oublié,
J’ai mon Cœur qui se bat, pour ne jamais me pardonner
Et le temps comme seul dieu,
Est-ce que je suis le seul qui rêve de plus que ce que l’on m’offre?
Parle-moi, est-ce que tu te sens encore en vie?
Ya rien de mieux que les sentiments ici
Parle-nous, on était unis par la vie
Maintenant, les seules chose que tu veux
C’est le regard des tes amis, les cochonneries qu’tu t’paies
La culture morte au printemps
Moi, je ne suis pas née pour être libre que de temps en temps
Je ne veux jamais oublié,
J’ai mon Cœur qui se bat, parce qu’il est le seul qui veut t’aimer
Et le temps comme seul dieu
Dis-moi, j’tu le seul qui rêve de plus que ce qu’on nous offre?
Parce que j’nous sens vide comme une tombe
Ya juste d’la poussière qui m’inonde
Des souvenirs plus rassurants
Que notre vie actuellement
Est-ce que je suis le seul qui sait pu trop
Ce que l’on est ou ce qu’on doit être?
J’ai l’impression d’être cave et moi-même d’me regarder de haut
Mais si j’avais du courage
Je ne nous laisserais pas vivre dans ce monde-là
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9. |
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Je commence à vieillir
Mais pourtant encore loin d’être vieux
La salle d’attente est engorgée
La ligne est mince, mais déjà tracée
Cette peur de s’installer
Le condo, la fatigue prolongée
Quand c’est tout ce que j’ai répugné
La route semble sombre derrière moi
Je rentre à l’hôpital
Des shows de fin de semaine
Un emploi qualifié d’endurable
8 milliards de gens seuls
Des yeux vides de nuances
Face aux journaux et factures qui s’empilent sur le coin de la table.
Vais-je envier mes amis plein d’argent
Pouvant manger ce qu’ils veulent, n’importe quand?
Je rentre à l’hôpital
Le seul plan qui prend vie en moi
L’autre bord de la vitre de la van,
À chercher la clarté
N’importe où ailleurs, peu importe le prix à payer
Est-ce que ça en vaut la peine?
Ai-je un problème dans ma tête?
Non ce n’est pas de ma faute, c’est un besoin dans mes veines
Je rentre à l’hôpital
Proche du Malade Imaginaire
Je feins d’être mort, pour sauver ma flamme
Mais la vie est trop courte et trop belle
Pour la regarder, d’un regard mort et puis la perdre
Enfin, hors de l’hôpital.
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10. |
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J’ai les yeux de volcan
De jeux-vidéos,
Je vis des hauts mais surtout des bas
Je suis lasse mais surtout lassé, lacéré de pensées tièdes
qui se posent en moi, sans me reposer
Incessamment devant l’écran, je m’étends, étang de plénitude de vide
Sourire, Merci, surtout, sourire
Le temps saigne, et coule à terre, m’enseigne à me taire
Je veux pas être terre à terre ; je veux m’évader
Vol, rêve, vole, mais le punk c’était révolu avant d’exister
Fallait voir le cash avant de s’exciter
Puis toi, émoi, pris entre toi et moi
Entre ma conscience ; prison de vérité de pilules dures à avaler
Adieu adolescence
Mais bon, on a chanté, on a dansé, on a bu nos soirs de pu finir d’être blancs
En occident, Terre d’accueil à une blancheur qui se fait rare
D’âme, de neige, de froid, de vrai, d’éternel candeur..
Puis,
Nous, on se donne des cadeaux
Dans le cadre c’est nous
Nous, Noué d’indifférence poisseuse
De bouées vierges de nous, -nous
Rassure-moi…
Est-ce qu’on se regarde même si on ne sait pas se regarder ?
On se donne des choses parce qu’on ne sait même pas donner
On fait plus rien de nos mains, parce qu’on a trop de chose à faire
On économise même l’économie à s’épuiser de paresse lourde
Pourtant l’amour est présente, comme une ombre maternelle
qui plane et s’exalte sans jamais faire halte
En attente d’un soleil, d’un peu de lumière pour la faire exister
Existentialiste d’opportunité
Ferme-toi les yeux aux guerres de Wal-Mart
Ouvre-toi les yeux, c’est le moment de te décrasser l’âme
De faire main basse de tes cents trop noirs de trop
De tes cannisses de pois pesantes
De tes vieux chandails effilochés de souvenirs plates
De tes jouets joués de plaisirs de toutes les couleurs
Noël c’tune fête de toutes les religions, mais surtout de l’argent
Un prétexte pour perpétrer la déshydratation, du cœur et du saint esprit
Amènes-en des bouteilles de remèdes
Noël c’est comme une maladie ; l’agique,
Magique, tragique, léthargique, une vraie pièce de théâtre qui n’en finit plus de finir
Et qui se répète
Qui réconcilie les vieilles chicanes
Qui nous fait bouillir d’angoisse de présent
Qui nous perpétue l’attente
Étreinte sur nos cous larges de dettes
Qui nous enchaîne dans un système sans qu’on en rende compte
Allez ! Rêvez tant que vous le pouvez.
Vous n’êtes pas seuls dans votre solitude
Vous prendrez un peu plus de place de vos bourlets, laids de contentement
De frigidaires frets pleins de restes de matantes seules de dindes traditionnelles de «je ne sais pas comment m’habiller» de faux mercis de chemises trop grandes d’hypocrisies enfantines malsaines ; de bonheur comme on «l’entend» ici.
Une raison de se retrouver même si ça nous tente plus
Une raison de se sortir de ses jeux vidéo
Je vis des hauts mais surtout des bas de noël qui débordent
La fête sera longue c’t’année, la neige à grisé, les jouets ont joués
Le frigo à frigoté de fricatives, de bonheur comme on l’entend à télé, à radio, à guignolée des guignols, oui de bonheur.
Pardon pour vos sujets made in tiers monde trop exploités.
Allez, barrez les portes, fermez les fenêtres jusqu’à étouffer d’air rance de malheur comme on le «murmure»!
Allez ! Rêvez un peu, tant que vous le pouvez encore.
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11. |
10/30
10:32
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Les butchs de joints s’accumulent encore sous le téléviseur
Parlez-moi plus de photos, les sourires me donnent mal au cœur
Les préjugés des gens, ne me surprennent même plus
Je sens bien la honte de la fatalité
Je sens bien que je stagne devant la réalité
J’envie presque la misère des pauvres, des mal aimés
Moi j’ai tout et je me bats contre moi même
«La vie est un opprobre, la mort est un devoir»
Le silence ne vaut plus rien
Je rêve, d’une mission pour mes mains
L’économie encore l’économie
L’économie, toujours l’économie
L’économie de distance, l’économie de temps
L’économie, toujours l’économie
L’économie de marché, l’économie sème :
L’économie, toujours l’économie
L’économie de savoir, l’économie de mots
L’économie, toujours l’économie
J’ai un ennemi, comme déprime, ma seule peur
«La vie est un opprobre, la mort est un devoir»
Le doute est inhérent
Quand ma conscience joue au bord du néant
On veut tous ta mise à mort,
Pas juste à Wall Street ou dans le Nord
On veut tous ta mise à mort,
Même sans le savoir
Encore, encore, encore plus fort,
La honte en moi qui grandie
J’ai tant de mal à rester cohérent
Bang Bang, ya plus rien dans ma tête, plus de schémas, j’ai peur des autres
Bang Bang, un orage me transperce, je dégoute, j’ai peur d’aimer
Les lignes téléphoniques
Débordent d’imbéciles
Qui s’ouvrent à la radio
Le débat de fond qui stagne
J’aimerais que leurs sondages imbéciles mentent
Pointez-en des coupables
Soit.
Estropié mentalement
Je m’en fait trop.
L’étalement, de mes pensées
C’est létale, mensonge qui se répète
J’y songe, je me la pète
Au moins je ne serai pas cadre chez mc do
Soit.
Ya un faussé, de génération
Un trou, plein de statistiques faussées
Une sécession issue du colonialisme
De l’immigration et des religions
Soit.
Le monde est juste épais
Destiné à se rassuré lors des paix
Paysage violé, par notre manque de mots
L’incompréhension, motivant nos milliers de défauts
Soit.
Des millions de gens sont morts pour rien
Pour perdre nos droits dans le purin institutionnel
De nos consciences engluées, de cours d’appels
De «personne à tort», rien non, «rien n’est pour rien»
Soudain, le monde ne fait plus de sens
Même les règles établies; pas de cohérences
La gravité n’empêche pas de voler
La lumière n’empêche pas de croire
Soudain, leurs avis, maquillés de fer
À tous ceux qui se disent terre à terre
Lucides, mais qui rêvent toute la journée
D’un bonheur qui ne peuvent pas se payer
Pourtant,
Ça chauffe dans le fond de mes yeux
Je voudrais me convaincre d’être heureux
Mais ya trop d’idiots dans leurs condos
Qui boivent les paroles de V télé
J’y vois encore un peu plus clair
J’aurai pu de voix, j’aurai pu de frère
Mais la lâcheté n’aura pas le dessus
Merci pour l’offre, mais j’ai un but
Tapis dans l’ombre attendant la lumière
Merci pour l’offre, mais je n’ai plus de patrie pour vos guerres
Nous ne sommes pas seul, nous sommes encore un peu plus fort
Plein de rage ou d’envies, faibles, anxieux mais pas morts
Encore, encore, encore plus fort
Plein de rêve et d’ennui,
La vie n’était peut-être qu’opprobre; nous n’étions que poussière
Tapis dans l’ombre attendant les prémisses de la lumière
Mes vingt-deux ans se fondent et perlent en moi comme le temps
Devant l’attente inutile, coutume délétère de l’Occident
La vie n’était peut-être qu’opprobre; nous n’étions que poussière
Tapis dans l’ombre attendant les prémisses de la lumière
Mes vingt-deux ans se fondent et perlent en moi comme le temps
Devant l’attente inutile, et la mort maternelle du printemps
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Deux Pieds Deux Dents Poitiers, France
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